Une proposition novatrice est actuellement au cœur des débats à Québec : l'établissement de la « Journée nationale du travail invisible ». Cette initiative suscite un vif intérêt et soulève des questions quant à sa mise en œuvre.
Selon les informations disponibles, cette journée spéciale serait célébrée chaque premier mardi du mois d'avril, visant à reconnaître l'importance du travail souvent méconnu qui contribue au bon fonctionnement de la société. Contrairement à une journée fériée, il s'agirait davantage d'une occasion de mettre en lumière les efforts souvent négligés, plutôt que d'offrir un congé officiel.
Le terme « travail invisible » englobe une multitude de responsabilités qui, bien que cruciales, passent souvent inaperçues. De la prise en charge des enfants aux soins aux parents âgés, en passant par les tâches domestiques et culinaires, nombreuses sont les contributions qui se fondent dans le quotidien sans reconnaissance formelle. Ces actions, pourtant essentielles à la stabilité de nombreuses familles et communautés, méritent d'être mises en valeur.
En outre, ce travail invisible inclut également des rôles souvent sous-estimés, tels que celui de partenaire dans une entreprise familiale, d'exploitante agricole ou de bénévole. Bien que souvent associé aux femmes, il est important de souligner que les hommes sont également concernés par ces responsabilités non rémunérées.
Dans une récente entrevue, Lise Courteau, présidente provinciale de l'Association féministe d'éducation et d'action sociale (AFEAS), a souligné l'importance de cette reconnaissance pour tous ceux et celles qui contribuent à ce travail invisible.
En conclusion, l'instauration d'une journée dédiée au travail invisible pourrait constituer une avancée significative dans la reconnaissance de ces contributions essentielles mais souvent négligées. Il reste à voir si cette initiative verra le jour et si elle parviendra à sensibiliser davantage la société à l'importance de ces efforts souvent invisibles. #TravailInvisible #Reconnaissance
