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Santé mentale

Alzheimer et avancées

21.09.2022
En cette journée de sensibilisation sur l'Alzheimer voici un tableau des intervalles de références qui permet de mieux saisir les paramètres qui influencent la santé et la qualité de vie des personnes atteintes. Le Dr Bredesen a conçu un plan pour prévenir et ralentir la maladie d'Alzheimer qui change fondamentalement la façon dont nous comprenons le déclin cognitif.
Dans son livre The End Of Alzheimer's, le Dr Bredesen explique son protocole pour prévenir et ralentir la maladie d'Alzheimer. Le protocole Bredesen, connu sous le nom de ReCODE, change fondamentalement la façon dont nous comprenons le déclin cognitif.
S'appuyant sur 40 ans de travail et de recherche en médecine, le Dr Bredesen révèle que la maladie d'Alzheimer n'est pas une maladie, telle qu'elle est actuellement traitée, mais trois conditions distinctes ayant chacune un impact différent sur le cerveau. La fin de la maladie d'Alzheimer décrit 36 ​​facteurs métaboliques (micronutriments, taux d'hormones et sommeil) qui peuvent déclencher une "réduction" du cerveau. Le protocole nous montre comment rééquilibrer ces facteurs en utilisant des modifications du mode de vie comme la prise de B12, l'élimination du gluten ou l'amélioration de l'hygiène bucco-dentaire.
Les résultats? Deux ans après sa sortie, The End Of Alzheimer’s, ReCODE et le Bredesen Protocol participent de changer des vies, comme en témoignent des centaines de témoignages.
Au Québec
Des chercheurs de l’Université Laval et du CHU de Québec ont fait une importante percée dans la lutte contre l’Alzheimer alors qu’ils ont mis au point un traitement qui confère une protection contre la maladie.
L’équipe du professeur Jacques-P. Tremblay a réussi à éditer le génome de cellules humaines cultivées in vitro pour y introduire une mutation qui pourrait prévenir ou même ralentir la progression de l’Alzheimer. L’étude vient d’être publiée dans la revue The CRISPR Journal.
Le traitement développé pourrait bénéficier aux personnes « issues de familles frappées par la forme héréditaire de la maladie », dont les problèmes de mémoire se manifestent entre 35 et 40 ans, précise le professeur Tremblay, de la Faculté de médecine de l’Université Laval.
« Mutation islandaise »
« Actuellement, il n’y a aucun traitement pour cette maladie. Il y a des millions de patients à travers le monde. [...] Et ce qu’on propose, c’est vraiment une toute nouvelle avenue pour essayer de prévenir la maladie », avance M. Tremblay, qui a mené ses travaux en compagnie des chercheurs Guillaume Tremblay, Joël Rousseau et Cédric Mbakam.
Le professeur Tremblay travaille sur le projet depuis 2012, après avoir pris connaissance d’un article où on expliquait qu’en Islande « seulement 0,1 % de la population était protégée de l’Alzheimer ».
« La raison pour laquelle ils ne développent pas la maladie, c’est qu’ils ont une mutation dans un gène et cette mutation fait en sorte qu’il n’y a pas de formation de plaques amyloïdes dans leur cerveau. Et c’est ainsi qu’ils évitent la maladie », explique-t-il.
Cette avancée ne permet toutefois pas de guérir les gens qui ont développé la maladie.
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